Éditorial : Réforme agraire et Souveraineté alimentaire
Une vague de capital financier déferle de nos jours sur les ressources des régions rurales de la planète. Nous observons dans ce processus une financiarisation des biens ruraux accompagnée d’une (re) capitalisation des projets extractifs capitalistes comme l’agrobusiness. On observe ce phénomène particulièrement dans le cas des monocultures d’exportation, des plantations forestières, des agrocarburants, des compagnies minières et des constructeurs (...)
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Bulletin n° 26 - Réforme agraire et Souveraineté alimentaire
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Bulletin n° 26 - Réforme agraire et Souveraineté alimentaire
13 juin 2016, par Manu -
Bulletin n° 26 - Sous les feux de la rampe
13 juin 2016, par ManuDéclaration de Marabá Conférence internationale sur la réforme agraire
Marabá, Pará, Brasil, 13 -17 April 2016
Il y a toujours plus d’accaparements des terres, des forêts et de l’eau, d’offensives contre la démocratie et la volonté du peuple, de prisonniers politiques, etc., non seulement en Amérique latine, en Asie et en Afrique, mais également en Europe et en Amérique du Nord. Nous sommes témoins, à notre époque, de l’émergence d’une alliance entre le capital financier, les entreprises multinationales, (...) -
Bulletin n° 26 - Encadrés
13 juin 2016, par ManuEncadré 1 — Réforme agraire classique vs...
Dans le passé, des réformes agraires ont été gagnées dans de nombreux pays parce que les grandes propriétés étaient perçues comme des entités improductives qui nuisaient à la croissance. Les propriétaires terriens concentraient leurs efforts sur une production élevée n’exigeant que de faibles investissements et en général ne parvenaient même pas à utiliser la moitié des terres en leur possession. C’était clairement injuste : une poignée de propriétaires possédait de (...) -
Bulletin n° 26 - L’écho des campagnes
13 juin 2016, par ManuL’écho des campagnes
La lutte pour protéger la planète fait partie de notre lutte de tous les jours pour la vie
María Everarda, Guatemala, CONAVIGUA
Je m’appelle Everarda de León. J’ai 42 ans et je suis née dans la ville de Maya Achí. Je travaille pour le comité de coordination national des veuves du Guatemala (CONAVIGUA), une organisation membre de La Vía Campesina. Nous ne possédons pas de terres. À la place, nous louons des lopins dans lesquels nous semons des haricots, du maïs et des légumes. (...)